Objectifs

  • imaginer et représenter les éléments du récit (personnages, lieux) à partir du texte entendu.
  • soutenir l’élève pour restituer la trame du récit
  • traduire une atmosphère
  • éventuellement, traduire la dynamique de l’action (représenter plusieurs évènements du conte dans un seul dessin)

Niveaux 

Tous, mais plus les élèves sont jeunes, plus il faudra de temps et de supports visuels pour qu’ils puissent entrer dans la représentation des personnages et des lieux.

Références culturelles : 

Contes racontés ou lus par l’adulte. Pour les plus grands, à partir de la GS, on pourra raconter des histoires sans support visuel pour inviter les élèves à « se faire des images dans leur tête, puis nous les donner à voir ».

Choix

Support : feuille de dessin format A4 (120g)

Medium : gouache avec un grand nombre de couleurs différentes

Outil : pinceau à réserve assez fin (N°10 environ)

Question : tu as bien écouté l’histoire que je t’ai racontée, peux-tu maintenant me montrer dans ton dessin ce qui t’a particulièrement intéressé dans cette histoire ?

Organisation : recherche individuelle au crayon de couleur sur feuille ordinaire puis représentation en grand format à la gouache.

Démarche : 

Les contes sont de puissants catalyseurs pour l’imaginaire des enfants. Ils permettent de construire des archétypes (le loup, l’ogre, le héros…), et de s’approprier une forme de récit simple, adaptée à leur jeune âge. Faire dessiner après avoir écouté un conte permet de s’apercevoir de leur fort impact émotionnel sur les enfants. En plus de cette fonction expressive, le dessin aide l’enfant à organiser sa pensée. Il est ainsi beaucoup plus facile pour lui de restituer le conte, de le raconter à l’enseignant avec son dessin sous les yeux.

Remarque

Pour les PS, il est préférable de choisir des outils que les élèves manipulent plus facilement que le pinceau : crayons gros modules, craies… S’il est important d’offrir beaucoup de couleurs, il faut éviter que multiplier les difficultés techniques. L’enseignant se montrera particulièrement bienveillant avec les productions car même si le tracé est maladroit, l’enfant sait ce qu’il a voulu représenter et son dessin l’aidera à structurer et étoffer son propos lors de la dictée à l’adulte.

Variantes

Pour aider les élèves à traduire l’atmosphère d’un conte, on pourra choisir pour eux un médium particulier. Ici par exemple, l’encre de chine permet de représenter la forêt la nuit dans le conte Hansel et Gretel:

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Hansel et Gretel dans la forêt (encre de chine)

 

Par contraste, le collage de papier cadeau décore la maison de la sorcière :

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Maison de la sorcière (collage de papier cadeau)

Avec des contes simples, on peut demander aux plus grands (à partir de la GS) de chercher comment traduire tout le récit dans un seul dessin. Voici deux solutions différentes trouvées par deux élèves de GS pour les Trois petits cochons :

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Ici l’enfant a juxtaposé dans son dessin plusieurs moments du récit (feutre)
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L’enfant a utilisé des flèches pour traduire les mouvements des personnages et la progression du récit (feutre)