Quelles productions afficher ? Comment ? La réponse dépend des raisons pour lesquelles on affiche…

– affichage comme partie prenante du processus d’apprentissage : « L’affichage de l’ensemble des travaux, loin d’apparaître comme un bloc hétéroclite, se révélera aux yeux des élèves, qui en sont les auteurs impliqués, comme une palette de réponses diverses apportées à la question abordée en commun. Les réalisations terminées sont présentées. L’enseignant peut décider d’afficher tout ou partie
des productions en précisant les critères de son choix aux élèves. Il ne s’agit pas de passer en revue
les travaux pour désigner le plus beau, mais de pointer ce qui est important par rapport aux diverses consignes, de faire émerger les singularités, les différences, sans pour autant les valoriser outre mesure. C’est le moment où chacun profite des apports et des recherches du groupe.[1] » Dans cet esprit, les séquences proposées dans l’Imaginarium comportent une étape d' »accrochage ».

L’affichage « décoratif » : dans ce cas des choix doivent être faits car on a rarement l’espace pour tout afficher. Le choix devra être expliqué aux élèves et l’affichage renouvelé régulièrement pour que chaque élève se trouve valorisé au cours de l’année.

L’affichage « mémoire », comme dans les autres domaines d’apprentissage, il est intéressant de garder une trace des apprentissages, à hauteur du regard des élèves, qui pourront réinvestir ce qu’ils ont appris pour mener des projets personnels. Certaines productions caractéristiques pourront être affichées ou photographiées pour réduire leur taille et assorties des photos des étapes, du matériel utilisé…

L’exposition permet aux élèves de découvrir les processus qui se cachent derrière cette pratique culturelle : le choix des œuvres, l’encadrement, la fabrication de socles, la mise en scène, la création de cartel… Tous ces éléments entrent dans le processus de création.

 

[1] Education artistique-Document d’application des programmes 2002